A l’échelle du secteur de Capdenac, les toponymes en –ac, tels que Sonnac et Tournhac, évoquent une occupation galloromaine. En effet, dans le Rouergue, de nombreux villages et hameaux ont conservé des vocables de souche gauloise composés du nom du propriétaire du domaine et du suffi xe « -acos », établissant cette propriété. Ainsi sur le territoire communal, il est cité : Tournhac : Taornhaco, en 1341.
Un atelier de taille de silex d’époque campinienne (industrie préhistorique des premiers temps agricoles caractérisée par de gros outils de silex), fouillé près de Tournhac, confirme la présence des hommes du néolithique dans la vallée dès 3000 ans avant JC.
Il y a donc plus de 4000 ans que des hommes vivent sur le territoire communal, et par extension sur le causse de Villeneuve et dans la vallée de la Diège. Cette occupation ancienne du territoire est également traduite par la présence de dolmens et menhirs. C’est notamment le cas au lieu-dit Pierrefiche : un menhir, implanté sur un point élevé veille sur toute la vallée.
Avec le Christianisme, des églises ou des chapelles ont été édifiées dans les plus importants domaines, c’est notamment le cas de Tournhac.
On peut considérer que, dès les XI° ou XII°siècles, le tissu rural, tel qu’il était connu jusqu’au milieu du XX° siècle, était sans doute en place pour la majorité des exploitations.
La carte de Cassini, élaborée au XVIII° siècle et le cadastre napoléonien (1er quart du XIX° siècle) témoignent d’une faible évolution des structures communales depuis le XVIII° siècle. Ainsi, outre les trois principaux bourgs : Sonnac, Lieucamp et Tournhac, ayant donné naissance à la commune en 1792, un certain nombre de hameaux ou constructions isolées ponctuent le territoire communal : Combet, La Cau, Cors, Robert, Cayrou, La Sensie, Diège, le Cas, Ladoux, Le Bruel, La Rie, Peyremale Basse, Peyremale Haute, La Brousse, etc.